Pourquoi opter pour un détecteur de fumée connecté et comment le choisir ?

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Pourquoi opter pour un détecteur de fumée connecté et comment le choisir ?

le 29 mai 2023
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Si le détecteur de fumée est obligatoire dans les logements, est-ce bien utile d’opter pour un modèle connecté ? Qu’est-ce que cela apporte ? Faut-il se tourner vers un appareil multifonction qui détecte aussi le monoxyde de carbone ? Et surtout comment bien choisir son détecteur de fumée, où l’installer et comment l’entretenir ? Les réponses avec Homap.

En vertu de la loi du 8 mars 2015, installer au moins un détecteur de fumée ou DAAF (détecteur autonome avertisseur de fumée) dans un logement est une obligation légale. Pour les logements de grande superficie, notamment ceux disposant de plusieurs étages, il est recommandé d’en placer au moins un à chaque étage. Certains fabricants proposent des références connectées, qui peuvent notamment relayer les alertes sur le smartphone de l’utilisateur. Que vous optiez pour un modèle connecté ou traditionnel, ne faites pas l’impasse sur le détecteur de fumée. Cet équipement est indispensable pour vous protéger, protéger vos proches, votre habitation et vos biens.

La sélection Homap
Bon
à savoir

Pourvu d’une alarme intégrée, le détecteur avertit de la présence de fumée. L’alarme doit être assez puissante pour réveiller une personne endormie : au moins 85 dB.

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à savoir

La durée de vie maximum d’un détecteur de fumée est de 10 ans. Au-delà, il est nécessaire de le changer car la qualité et l’efficacité de son capteur ne sont plus garanties.

Bon
à savoir

Pour votre sécurité, choisissez impérativement un appareil disposant du marquage CE (respect des normes européennes) accompagné de la norme NF.

 Un détecteur de fumée connecté, à quoi ça sert ?

Le magazine UFC Que Choisir estime que c’est « 100% gadget » parce que l’unique fonction du DAAF est de réveiller la nuit et que cela ne sert à rien d’être prévenu sur son téléphone.
Un jugement que l’on peut trouver un peu sévère. Car dans certains cas, cela peut s’avérer rassurant voire utile.
- D’abord – et c’est l’argument principalement mis en avant par les fabricants – si vous recevez une alerte incendie sur votre smartphone alors que vous êtes absent, vous pouvez réagir en missionnant un voisin ou un proche qui se trouve près de chez vous pour lever le doute ou dépêcher des secours. C’est rassurant et cela apporte une certaine tranquillité d’esprit. D’ailleurs, si vous partez en vacances au bout du monde, vous pouvez également choisir de relayer les alertes sur le smartphone d’une autre personne de confiance, par exemple.
- Cela peut également être rassurant si vos enfants restent seuls à la maison après l’école par exemple. Si le détecteur de fumée se déclenche, ne vont-ils pas paniquer ? Sauront-ils quoi faire ? Avec un modèle connecté, en cas d’alerte, vous êtes averti en temps réel. Cette remarque est également valable concernant un proche fragile, en perte d’autonomie. Si le déclenchement du détecteur de fumée risque de le désorienter ou de le faire paniquer, étant donné que vous recevez la notification sur votre smartphone, vous pouvez plus facilement gérer la situation.
- Le détecteur de fumée connecté peut également faire sens pour les personnes sourdes ou malentendantes. En effet, il est assez facile de créer un écosystème connecté dans lequel différents équipements communiquent entre eux. On peut donc prévoir de faire clignoter ou changer de couleur des éclairages connectés en cas de déclenchement de l’alarme.
- Dans le même esprit, si plusieurs détecteurs sont installés dans la maison, ils peuvent communiquer entre eux pour sonner tous en même temps – par exemple pour alerter à l’étage si un départ de fumée est détecté au rez-de-chaussée. À savoir toutefois que certains détecteurs sont interconnectables sans être connectés au réseau WiFi.

Pourquoi opter pour un détecteur de fumée connecté et comment le choisir ?
Quel prix pour un modèle connecté ? On peut se demander si la connectivité est bien utile pour un détecteur de fumée. D’autant que cela fait grimper l’addition. En effet, quand on peut acheter un détecteur de fumée traditionnel pour une vingtaine d’euros, il faut plutôt compter entre 60 et 100 € environ pour s’offrir un modèle connecté.Photo : Somfy

Pile ou batterie ?

Qu’ils soient connectés ou non, les détecteurs de fumée ne sont jamais alimentés par le réseau électrique ; ils fonctionnent tous sur pile ou sur batterie. Plus que le type d’alimentation, c’est surtout l’autonomie qu’il faut vérifier, ce qui peut avoir son importance si le détecteur est peu accessible. Selon le type d’alimentation, la durée de vie varie de 1 an à 5 ans et même 5 à 10 ans dans le cas des appareils équipés d’une batterie au lithium. Sachant que la durée de vie maximale d’un détecteur de fumée s’élève à 10 ans, cela signifie donc que certains renferment une batterie qui dure pendant toute la vie de l’appareil.
Si ça n’est pas le cas, les détecteurs émettent des bips différents de l’alarme pour signifier que la pile doit être changée ou la batterie rechargée. Quant aux modèles connectés, ils le notifient généralement à l’utilisateur via l’application.

Pourquoi opter pour un détecteur de fumée connecté et comment le choisir ?
Si vous êtes locataire de votre logement, sachez que l’installation est à la charge du propriétaire. En revanche, c’est à vous, en tant qu’occupant des lieux, d’assurer l’entretien (dépoussiérage, changements de pile, tests de fonctionnement), sauf s’il s’agit d’une location saisonnière, d’un logement de fonction ou d’une location meublée. Photo : Netatmo

Détecteur de fumée simple ou multifonction ?

Sachez que certains détecteurs de fumée (connectés ou non) font aussi office de détecteur de monoxyde de carbone (CO). Il s’agit d’un gaz qui provoque notamment des maux de tête, des vomissements, des intoxications et qui peut être mortel. Il est surtout inodore, invisible et non irritant, donc difficile à détecter. Il peut être émis par des appareils à combustion mal installés ou défectueux comme les cheminées, gazinières, chaudières…
Si vous possédez ce type d’équipement dans votre maison, il peut donc être pertinent d’opter pour un détecteur multifonction, capable d’alerter à la fois en cas de fumée et de présence de monoxyde de carbone. Si vous êtes déjà équipé en détecteurs de fumée, sachez qu’il existe aussi des appareils qui remplissent seulement le rôle de détecteurs de CO, connectés ou non.

Pourquoi opter pour un détecteur de fumée connecté et comment le choisir ?
Il est recommandé de tester régulièrement le bon fonctionnement du détecteur, notamment son alarme. Ces appareils devant être installés au plafond ou sur la partie haute du mur, pouvoir réaliser ce test depuis son smartphone peut s’avérer bien pratique pour éviter de grimper. C’est valable pour les personnes fragiles, pour les séniors, pour les personnes souffrant de handicap mais aussi dans les habitations présentant une importante hauteur sous plafond. Cela peut encore être bien pratique en cas de déclenchement intempestif (fausse alerte si on fait brûler un plat en cuisine ou détection de vapeur d’eau par exemple) puisqu’on peut stopper l’alarme d’un simple clic. Notez d’ailleurs que certains détecteurs de fumée connectés s’auto-testent à une fréquence régulière sans que vous ayez besoin d’intervenir. Photo : Nest

Où et comment installer un DAAF

Qu’un détecteur de fumée soit connecté au pas, il convient de respecter certaines recommandations pour bien l’installer. L’appareil se visse ou se colle tout simplement, au plafond ou sur la partie haute du mur. Pour éviter qu’il se déclenche à la moindre occasion, mieux vaut éviter de l’installer à proximité de la cuisine ou de la salle de bain, la vapeur d’eau pouvant déclencher l’alarme. Grâce à des capteurs élaborés, certains modèles sont néanmoins capables de distinguer un dégagement de vapeur d’une émanation de fumée.
Il est recommandé d’installer le détecteur de fumée de préférence dans un espace de circulation à proximité des chambres, par exemple un couloir ou un dégagement.


L’entretien

Outre le changement de pile ou le chargement de la batterie, il convient de dépoussiérer régulièrement le détecteur de fumée. Un appareil encrassé peut en effet se déclencher de manière intempestive. Il faut aussi réaliser régulièrement des tests pour s’assurer du bon fonctionnement du détecteur.

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