Une diminution de 25% du risque de cancer a été observée chez les consommateurs « réguliers » d’aliments bio, par rapport aux personnes qui en consomment moins souvent.Tels sont les résultats d'une étude épidémiologique menée par une équipe de l’Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM, grâce à l’analyse d’un échantillon de 68 946 participants de la cohorte NutriNet-Santé.
"Cette association était particulièrement marquée pour les cancers du sein chez les femmes ménopausées (-34 % de risque, score bio élevé versus bas) et les lymphomes (-76 % de risque)" révèle le communiqué de presse.
Il semblerait que la nourriture bio soit d'une part plus riche en certains micronutriments (antioxydants caroténoïdes, polyphénols, vitamine C ou profils d’acides gras plus bénéfiques), d'autre part soit dépourvue des pesticides que l'on retrouve dans les productions agricoles plus traditionnelles.
Menée sur plusieurs années, cette étude doit être bien sûr corroborée par d'autres, ce que confirme l'Inserm sur son site, mais tout ce qui peut nous alerter sur la nécessité de mieux nous nourrir, et sur le lien évident entre notre façon de consommer et notre santé, mérite d'être mis en lumière..