Les hommes s'impliquent-ils trop dans les tâches ménagères ?

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Les hommes s'impliquent-ils trop dans les tâches ménagères ?

le 31 août 2019
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Ou sans doute pas assez... Indesit a réalisé une enquête pour comprendre comment les familles se répartissent les tâches ménagères et qui en a la charge. À l’heure où l’on entend souvent parler de charge mentale, les résultats laissent penser qu’il y a encore du chemin à faire pour atteindre une répartition équitable de ces tâches. Homap partage et analyse les résultats de cette enquête riche d’enseignements.

Au sein du groupe d’électroménager Whirlpool, la marque Indesit se présente comme celle qui facilite le quotidien de toute la famille. Elle a notamment développé des programmes « Push & Go » et « Push and wash » pour faciliter l’utilisation des appareils électroménagers par toute la famille. À travers sa campagne de communication #DoItTogether, Indesit prône la répartition équitable des tâches ménagères au sein du foyer. C’est dans cette optique qu’elle a commandé une étude réalisée par Kantar TNS, auprès de 4000 personnes, en France, au Royaume-Uni et en Russie. Nous nous sommes intéressés aux résultats collectés en France auprès de 1001 personnes, entre 20 et 64 ans, tous parents. Précisons que l’enquête, qui a été menée sous forme de questionnaire structuré, prend en compte les tâches ménagères dans le sens large du terme ; il ne s’agit donc pas seulement du ménage.

Lire également : Les enfants participent-ils suffisamment aux tâches ménagères ?

 

Les hommes s'impliquent-ils trop dans les tâches ménagères ?

Les tâches ménagères : principalement assumées par les femmes


Malgré une évolution des mentalités, selon cette étude, il ressort qu’au sein du foyer, les tâches ménagères sont toujours majoritairement assumées par les femmes. Dans 84% des foyers français, ce sont d’abord elles qui en planifient l’organisation. Quant à la réalisation de ces tâches, même si elles tendent à être réparties au sein du couple voire partagées avec les enfants, 50 % des femmes françaises interrogées choisissent la réponse « personne ne m’aide, je fais toutes les tâches ménagères seule ».
Alors que dans les trois pays concernés par l’enquête, les résultats sont assez semblables sur la plupart des critères, sur ce point, la Russie se démarque. En effet, seulement 18% des femmes russes interrogées estiment assumer la maison seules.

Qui fait quoi à la maison ?


Cette étude relève aussi que certains stéréotypes ont la vie dure. Par exemple, dans de nombreux cas, les hommes s’acquittent de corvées comme sortir la poubelle, tondre la pelouse ou laver la voiture.
Un point est également assez intéressant dans cette étude et d’ailleurs pointé du doigt par Indesit : les membres du foyer ne perçoivent pas du tout de la même manière leur participation aux tâches du quotidien. Souvent les hommes ont l’impression de faire leur part, alors que leur compagne ne le voit pas de cet œil. Pour preuve, la réponse à la question « Qui gère les tâches ménagères dans votre famille ? ». Si 42% des hommes interrogés en France choisissent la réponse « Mon conjoint et moi, ensemble », seules 13% des femmes sélectionnent cette réponse.
D’ailleurs, 39% des sondés en France ne sont pas satisfaits de la répartition des tâches, estimant que leur conjoint « ne fait pas la part qui lui revient ».

Les hommes s'impliquent-ils trop dans les tâches ménagères ?

Les tâches ménagères reviennent souvent sur le tapis


L’étude ne précise pas combien de disputes ont pour origine une discussion ou un désaccord sur le partage des tâches ménagères. En revanche, cette enquête révèle que c’est un sujet régulièrement abordé dans les familles, non pas de manière formelle, mais plutôt de façon spontanée, quand cela s’avère nécessaire. C’est ce qu’ont déclaré 92% des sondés (tous pays confondus).
Toutefois, Indesit remarque que les plus jeunes (moins de 35 ans), ont plus tendance à planifier et même à s’accorder sur une répartition des tâches lorsqu’ils s’installent (c’est le cas d’un tiers des couples en France et au Royaume-Uni dans cette tranche d’âge). En revanche, chez les plus âgés (plus de 40 ans), on planifie moins à l’avance ; on en discute lorsque le besoin s’en fait sentir.


Et si l’éducation avait un rôle à jouer ?


Si les couples plus jeunes tendent à aborder différemment la répartition des tâches ménagères, notamment en planifiant, c’est peut-être le signe d’une évolution des mentalités. D’ailleurs, selon l’étude, la majorité des personnes interrogées, quel que soit le pays, conviennent que l’influence de leurs parents « a été vitale dans leur perception et leur positionnement vis-à-vis des tâches ménagères ». Et la plupart y ont été principalement préparés par leur mère.
C’est l’un des buts assumés de la campagne de communication #DoItTogether d’Indesit : inciter les parents à « donner un meilleur exemple à leurs enfants afin de viser un partage plus équitable des tâches dès la génération suivante ». L’exemple passe à la fois par l’image d’une répartition des tâches entre les parents, ainsi que par l’apprentissage. En participant aux tâches ménagères, les enfants apprennent aussi à faire par eux-mêmes. Le rôle des enfants est justement le second pan de cette étude menée par Indesit (nous y consacrerons un article).

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